LA COUVERTURE
Le couvreur doit, tout d’abord, vérifier l’état de la charpente. Si la couverture n’est plus étanche, que des tuiles manquent ou que l’eau ait réussi à s’infiltrer, l’humidité risque d’avoir attaqué le bois. Certaines pièces devront alors être remplacées. Des insectes ou des champignons lignivores peuvent également s’y être installés.
Faire un diagnostic préalable de la charpente Il faut contrôler la planéité de la charpente. Il n’est pas rare, dans les régions de tuiles plates, dont le poids au mètre carré est bien supérieur à celui d’autres types de tuiles, que les toitures s’affaissent. Avec les années et les mouvements du bâti, la charpente a travaillé. Les rangées de tuiles ne sont plus alignées. On voit ainsi se dessiner des vagues sur les toits des vieilles granges ou des longères. Le couvreur devra alors procéder à un calage et changer une partie des chevrons pour retrouver des appuis.
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De même, il faut vérifier la résistance de la charpente, et donc le poids qu’elle peut supporter – celui des nouveaux matériaux de couvertures et, éventuellement, de la neige, en fonction de la région. Les éléments appelés dans le jargon des professionnels les points singuliers – abergement (liaison) d’un chien-assis, souche de cheminée, noues, arêtiers – doivent être inspectés, car ces zones sensibles sont des sources de dégradation.
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